à Monsieur le Président de la commission d’enquête
sur le Plan de Protection de l’Atmosphère de l’Agglomération lyonnaise

Enquête publique sur le Plan de Protection de l’Atmosphère,

Il faut lutter contre la pollution urbaine. Pour cela il faut :
► appliquer les mesures préconisées dans le Plan de Protection de l’Atmosphère soumis à enquête. Dans le détail, il faut :
► refuser les nouvelles autoroutes A89 et A45 dont les extrémités (A450 et liaison A89-A6) sont des voiries pénétrantes non conformes au PDU et qui vont amener plus de pollution en ville.
► refuser les nouvelles voiries urbaines comme les BUE et LY6 qui  augmenteraient la densité de circulation en zone urbaine et qui neutraliseraient des coulées vertes.
► réaliser prioritairement le contournement ferroviaire CFAL afin de libérer les voies convergeant vers Lyon pour du transport collectif cadencé.
► refuser les périphériques en première couronne et banlieues denses. En effet, une ville comme Strasbourg qui a aménagé sa circulation  en « pétales » (On ne peut sortir que par le pétale par lequel on est rentré et on ne peut plus traverser la ville), n’a pas vu diminuer sa pollution de fond, à cause de ses périphériques.
► D’une manière générale, refuser tous les contournements routiers qui ne font qu’étaler la pollution et qui favorisent le développement du mode routier.
► Etudier des systèmes de livraison de marchandises non polluants en ville et pour les entreprises. Certaines villes à l’étranger ont des tramways de livraison de marchandises aux heures creuses.  
► augmenter les zones de stationnement payant dans Lyon et Villeurbanne et augmenter progressivement leurs tarifications. Cela peut avoir le même effet qu’un péage urbain avec un coût moindre d’investissement.
► développer les sites propres Transport Collectif & modes doux (réseaux cyclables).
► Aménager l’habitat et/ou les parcs auto afin de pouvoir y ranger les vélos à l’abri et en toute sécurité.
► développer les transports collectifs non polluants : préférer le mode de traction électrique.
► développer les transports collectifs les moins énergivores : préférer le roulement fer sur fer (tramway, RER ) au roulement pneu sur revêtement routier ou béton (bus, trolley, métro)
► faciliter l’utilisation des transports collectifs : carte multimodale ; correspondances ; horaires adaptés ; régularité ; confort, etc..
► développer des lignes de TC périphériques, afin de ne plus être obligé de repasser par le centre
pour aller de banlieues à banlieues.
► densifier l’habitat « en grappe » autour des gares et stations.
► limiter et contrôler les vitesses sur les rocades et voies rapides.
► augmenter les places en Parcs-relais, car :
        ● saturés, comme le long de la ligne T3 (LEA)
        ● aucun Parc-relais pour le sud-ouest, entre Gorge de Loup et Gerland !..
► mieux contrôler les 2 roues motorisés pour le Bruit et la Pollution.
► à l’aide des PDE & PDA, mieux contrôler les nombres de places de Parking en entreprises,
 y compris au Sytral.
► Placer judicieusement les terminus de lignes fortes et les parcs relais afin que leurs voies d’accès ne soient pas saturées et polluées, en particulier lorsqu’elles traversent des agglomérations.
Par exemple, le terminus de la ligne B du métro gare d’Oullins ne peut qu’augmenter les bouchons et la pollution dans toute la traversée d’Oullins.
► créer des banques d’échange de logement et développer l’habitat urbain pour que les prix du foncier ne soient pas une cause d’habitat éloigné du centre ville ou du lieu de travail.
► veiller à ce que le développement des foyers domestiques au bois n’entraîne pas d’augmentation de poussières fines dans l’atmosphère.
► veiller à ce que les entreprises du bâtiment ne brûlent plus sur place leurs emballages, cartons, films plastiques, chutes de panneaux d’isolation et autres déchets. (J’ai du faire venir plusieurs fois la gendarmerie ou la police municipale, lors de la construction d’un lotissement à coté de chez moi !)

Il faut aussi :
► Lutter contre les dégagements de gaz à effet de serre (CO2 et aussi gaz des conditionnements d’air et climatiseurs) dont ne parle pas le PPA et qui ont pourtant une influence sur notre qualité de vie et notre santé : changement climatique, accentuation des risques météorologiques (tempêtes, inondations, canicules favorisant la formation d’ozone, etc..).
Pourquoi le PPA n’en parle pas ?
► mener une campagne intensive d’isolation thermique des logements afin de réduire les quantités de gaz polluants, de poussières fines et de CO2 dégagées par les foyers domestiques.

Au niveau de l’agglomération lyonnaise, les orientations du PPA doivent aller dans ce sens.
                        

Page jointe : Document DARLY  en annexe sur l’ozone


Le président de DARLY
Bernard THIERRY