Projet Tramway T6 dans Villeurbanne :

La concertation se termine le 14 juin.
< http://www.sytral.fr/565-etudes-tramway-t6-nord.htm > A la réunion publique d’information sur le T6 tenue le 9 Mai, le SYTRAL a beaucoup parlé, et des citoyens ont jugé manquer de temps pour exprimer leurs points de vue et ont dû réclamer la parole. L’essentiel du tracé semble arrêté après accord entre tous les décideurs (Métropole, Maire de Villeurbanne, SYTRAL, BET tramway et BET aménagements de surface, ABF probablement, etc...). Cet accord n’a pas été facile à obtenir, en témoignent des « fuites » sur des documents d’études et Comités de Pilotage depuis deux ans. Si tous les trajets « restent soumis à concertation », l’assistance a eu une fois de plus l’impression d’une réunion de simple information.

Les riverains de la rue des Bienvenus sont maintenant « épargnés » par le projet tramway, mais ceux de la Rue Billon découvrent la « menace » toute récente. Deux variantes existent pour passer dans cette rue.
- Une avec élargissement des 10 mètres actuels à 12,5 m qui se ferait par acquisition de bandes de jardin.
- L’autre avec élargissement jusqu’à 25/30 m par acquisition complète et démolition de 17 à 20 maisons.

Subsiste le problème des fils d’alimentation électrique aux Gratte-Ciel, dont le Maire J.P. Bret ne veut pas. L’ajout de batteries sur les rames introduit une dépense supérieure, en investissement comme en exploitation, et plus encore une limitation de la faculté de maillage du réseau tramway : Si par exemple un accident ou des travaux aux Charpennes isolent durablement la section Tonkin et La Doua, les rames T1 et T4 - non équipés de batteries - ne pourront pas venir renforcer la desserte par l’itinéraire Gratte Ciel pour compenser.

Le passage avenue H. Barbusse fait aussi problème pour les festivités qui s’y tiennent (peuvent elles être déplacées ?) et la piétonisation estivale. Il serait regrettable d’interrompre chaque année le service d’une ligne TC forte pendant des jours ou des semaines sous ces prétextes, mais « la Mairie de Villeurbanne a tout prévu » semble dire Mr BRET. De fortes oppositions se manifestent contre ce tracé et des parcours différents et/ou plus directs entre Hôpitaux Est et La Doua sont demandés.

Concertation Métro E :

il en est ressorti une forte demande de prolongement à la Part-Dieu, sans décalage de réalisation par rapport à la section Alaï – centre ville. Les élus décideurs semblent décidés à suivre cette demande et les ingénieurs seront sollicités pour étudier ce prolongement. Les délais le permettent, le financement imposera des choix et des décisions.

Nœud Ferroviaire lyonnais :

< https://noeud-ferroviaire-lyonnais.debatpublic.fr/ >

Il est important de défendre la réalisation du CFAL nord dont la DUP est signée depuis 2012, le quadruplement de Saint-Fons – Grenay qui complète son efficience, ainsi que la version en surface du sextuplement des voies entre Saint-Clair et Guillotière, moins aléatoire sur les coûts et les délais. Le dossier de concertation (122 p) et sa synthèse (12 p) sont au bas de la page en lien ci-dessus.
Joël Dubos a demandé la communication des données sur les correspondances TGV/autocars à Saint Exupéry et TGV/TER à Part Dieu.

Loi LOM :

Son projet d’article 3 relatif au versement transport inquiète Michel Bernard qui craint de voir les recettes apportées orientées sur des aménagements en faveur du covoiturage, des voies cyclables, des trottoirs, ce qui tendrait à affaiblir les sommes apportées jusqu’à présent uniquement sur les TC. Ces modes alternatifs doivent être soutenus, mais par d’autres moyens de financement.

Evocation des véhiucles automatiques :

Des véhicules autonomes privés en grand nombre, but poursuivi actuellement par les fabricants, ne peuvent contribuer à la baisse de la pollution et de la consommation des ressources fossiles. Par ailleurs des doutes s’élèvent sur leur avenir réel, tant la complexité de la conduite humaine est difficile à reproduire.

Développer des automatismes pour des transports en commun circulant en milieu protégé (par des clôtures par exemple) pourrait être à la fois plus simple et plus vertueux, en permettant d’offrir des services que les coûts salariaux des véhicules avec conducteurs humains rendent infinançables.